Coopérative de productrices de nattes à Diona

Afin d’appuyer la confection de nattes par les femmes de Diona, nous aimerions initier une coopérative autour de cette activité afin qu’elle gagne en efficacité. Nous pourrions éventuellement soutenir cette coopérative en la dotant d’une petite charrette appelée wotro.

Confection de nattes à Diona

La confection des nattes est une des activités principales des femmes du village, jeunes et moins jeunes. Elles profitent du temps entre la préparation des repas pour tisser des nattes qu’elles peuvent revendre au marché de Douentza.
Dans les villages de la région, les nattes ont beaucoup d’usages. Elles servent notamment de tables et de sièges.

Problème d’acheminement de la matière première

Il y a un problème d’acheminement de la matière première. Les nattes sont faites d’une plante qui poussait autrefois dans les alentours de Diona mais qui n’existe plus aujourd’hui à cet endroit. Désormais, les femmes s’approvisionnent auprès de marchands qui viennent vendre la plante depuis Nguma.

Vente au marché

D’autre part, les femmes ne sont pas organisées pour vendre ensemble leurs nattes. Elles s’organisent ainsi  pour trouver acheteur aux marchés de Douentza et de Diona.

Coopérative de producteurs de nattes

Une organisation en coopérative pourrait être très bénéfique pour elles. Cette coopérative leur permettrait de gérer l’achat de la matière première toutes ensemble, voire d’aller la chercher à la source dans les villages plus au nord, ainsi que d’organiser la revente des nattes une fois confectionnées au marché de Douentza.
Pour ce faire, elles ont essentiellement besoin de payer une personne capable de voyager en wotro (charrette) pour leur compte.

Budget / Organisation

Il est possible d’initier éventuellement la coopérative en la dotant d’un wotro, une petite charrette traditionnelle habituellement tirée par un âne. L’âne devra alors être loué dans un premier temps (son entretien implique une organisation trop importante).

Impact

Il s’agit d’encourager une activité économique importante pour les femmes, qui a évidemment des répercussions sur toute la famille. On peut estimer qu’au moins une centaine de femmes pourraient être concernées par le projet.
Il pourrait de plus stimuler cette activité chez celles qui l’ont laissée de côté, la trouvant trop compliquée à gérer (en particulier la revente des nattes).